Somewhere propose depuis près de 15 ans des lignes de vêtements en coton issu de l’agriculture biologique. Aujourd’hui nous nous sommes engagés encore davantage puisque ce sont tous nos pulls et t-shirts en 100% coton qui sont en coton bio, soit près de 70 références.
Lors d’un de nos voyages au cœur de l’Inde nous avons pu suivre une filière de production de coton bio, s’appuyant sur les petits fermiers locaux. Nous vous proposons de la découvrir à votre tour.
Dans un champ de coton notre premier étonnement a été de découvrir des plantes d’environ 1 mètre qui pouvaient présenter sur le même pied plusieurs étapes de la vie du cotonnier: les boutons de fleur rose, la fleur proprement dite jaune clair, les fruits en capsules, encore fermées renfermant les graines, les capsules mûres, ouvertes, libérant les graines et leur bourre de coton, les restes séchés des capsules dont on a cueilli le coton, ouvertes en étoile.
Les propriétaires de ces petites fermes indiennes, possèdent 3 à 4 lopins de terre et 5 à 6 vaches. Celles-ci participent à l’alimentation de la famille par leur production de lait. Elle aident au labour des terres et aux déplacements. Mais leur rôle est aussi capital dans l’agriculture biologique car leurs bouses sont utilisées en engrais et leur urine, combinée à des décoctions de plantes, est un efficace pesticide et fongicide.
Dans cette région de fermes familiales la récolte se fait à la main au quotidien pour ne cueillir que les houppes de coton à leur pleine maturité. L’agriculture bio proscrit bien entendu l’utilisation de défoliants. Ceux-ci sont souvent utilisés dans de nombreuses exploitations de cultures intensive de coton non biologique pour faciliter la récolte en faisant tomber les feuilles.
C’est en partie pour cela que ces petites productions bio sont plus chères et plus rares. Mais c’est aussi pour cela que la culture biologique est plus respectueuse de la terre et des hommes qui ne sont pas en contact avec des produits chimiques potentiellement dangereux.
La récolte est ensuite apportée à l’usine d’égrainage où elle est enregistrée et répertoriée. La garantie du caractère biologique d’une production n’est possible que par sa traçabilité complète dès la récolte. Comme pour toutes les agricultures biologiques, une ferme doit en respecter les impératifs pendant une période de plusieurs années avant de pouvoir être considérée comme organique dans les standards internationaux.
Après avoir été contrôlé, le coton des fermes bio est entassé en de véritables murs. Puis il est aspiré jusqu’au déversoir qui va « nourrir » la machine à égrainer. Les bourres blanches de coton, débarrassées de leurs graines (qui pourront être utilisées pour fabriquer de l’huile, des tourteaux, de la cellulose, de la viscose…) peuvent partir pour être transformées en fils.
Mais ceci est une autre histoire…
N’hésitez pas à commenter ce reportage, nous serons ravis d’avoir vos avis. MERCI









2 commentaires sur “UNE HISTOIRE DE COTON BIO”
anny monsigny lundi 27 mars 2017, 18:10
bravo et merci ! continuez
PLAUT lundi 27 mars 2017, 22:10
Il faut continuer dans cette direction et ne pas ceder à la production intensive peu respectueuse des conditions de travail des hommes et encore moins de la santé du consommateur.
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